des figurants ravis

Publié le par Jean-Michel

Avec Dany Boon, des figurants ravis d'avoir quelque chose à déclarer

dimanche 21.02.2010, 05:06 - La Voix du Nord

 Les «bigotes» ont fait partie des premières scènes, jeudi. Les «bigotes» ont fait partie des premières scènes, jeudi.
|  TOURNAGE |

Ils seront une centaine de figurants - en grande majorité des Belges - à apparaître dans le prochain film de Dany Boon « Rien à déclarer » dont le tournage a débuté jeudi à Chimay (B). L'une, Marie-Agnès Maihy, a été des premières prises de vue ; l'autre, Delphine Delchambre, attend son heure, dans la nuit de lundi à mardi.

PAR LIONEL MARÉCHAL

 

region@lavoixdunord.fr PHOTO DIDIER CRASNAULT


Jeudi matin, 11 heures. Quatre femmes endimanchées sortent de la collégiale sur la Grand-Place de Chimay. Elles courent jusqu'aux loges pour se « refaire » une beauté la journée n'est pas encore terminée même si elles viennent d'ouvrir le bal, à savoir qu'elles ont été fixées sur la pellicule des premières scènes du nouveau film de Dany Boon, Rien à déclarer. Il raconte l'histoire de deux douaniers qui devront unir leurs efforts lors de l'ouverture des frontières le 1er janvier 1993 (notre édition de mercredi).

Des expériences humaines

« Bon, on ne va pas se voiler la face, précise avec un brin d'ironie Marie-Agnès Maihy (en gants bleus sur la photo)... ils ont sûrement trouvé qu'on avait la tête de l'emploi. » La tête de l'emploi ? Toutes les quatre, elles joueront le rôle des bigotes à l'église... Certes, « un petit rôle de grenouille de bénitier » mais « c'est tellement excitant ».

D'autant que la Chimacienne n'a pas hésité un seul instant : « J'ai fait comme beaucoup de monde je me suis présentée au casting qui a eu lieu en janvier à Baileux. On m'a rappelée pour me dire que j'étais prise et j'ai été très émue. » On le comprend aisément, son père était douanier et, forcément, des souvenirs sont remontés à la surface ils ont motivé son « envie de faire partie du film ». Et Dany Boon ? « Il est très sympathique comme d'autres, j'ai beaucoup apprécié sa simplicité. » De quelques années sa cadette, Delphine Delchambre, domiciliée à Momignies (B), près de Fourmies, attend, elle, son heure. « Moi, c'est dans la nuit de lundi à mardi que j'interviens, jubile-t-elle. Je me suis inscrite au casting sur Internet et la production m'a contactée. Je suis très contente j'ai fait ça pour l'expérience humaine. » Mais comment se prépare-t-elle ? « On n'arrive pas comme cela le jour J, souligne-t-elle. On a déjà fait des essais de costumes et de coiffure. » Son rôle ? La femme fêtarde ! L'action se jouera sur la Grand-Place de Chimay et la scène contera la nuit du nouvel an 1992... certainement agitée.

Rendez-vous a été donné demain à 17 h pour le maquillage, sachant que le tournage commencera deux heures plus tard pour finir à... « La production nous a prévenus, il peut y en avoir jusqu'à 4 ou 5 heures du matin mais ça ne fait rien. » •

Publié dans Cinéma

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